vendredi 30 juillet 2010

30 Juillet 2010 journal de bord...

Nous avons pris la route avec notre (dois-je le rappeler ?) confortable voiture... Babas au volant et moi plongée dans un semi coma quasiment jusqu'à l'arrivée à Uzès...


Arrivée à Uzès, donc, pas très frais après notre semaine de préparation échevelée entre les bagages, les programmes de visites et les "je suis sure que j'oublie quelque chose..."


Pour bien finir la matinée, et un peu affamés par tant d'efforts, nous avons décidé de faire un petit tour du côté du Far West, car c'est bien connu, Uzès est une petite ville très américanisée...
Aux confins d'une ZAC aride et sous un soleil de plomb, au détour de quelques brins de paille roulant sous le vent brûlant, nous avons cherché refuge dans un Saloon, où, accueillis par une cow-girl, pistolet au ceinturon, nous avons réclamé à grands cris "une boisson fraîche et un Jack Burger !!!"


Ragaillardis par ce repas et allégés de quelques dollars, nous reprenons la route dans notre "Delorean". Après avoir parcouru quelques centaines de mètres et atteint les fameux 80 miles/heure, nous voilà arrivés dans la verdoyante Allemagne des années 1920, au beau milieu de la propriété de Hans Riegel à Uzès-Bonn... 
HAns RIegel BOnn

Hans Riegel nous fit découvrir ses créations culinaires, avec les fameux ours dansant les "Tanzbar", fleurons de sa petite entreprise qui, comme vous en conviendrez, devint grande par sa popularité, sous le nom de HARIBO...
Désormais nous n'ignorons plus que dévorer du réglisse donne beaucoup d'énergie, et avons découvert son univers dans un cadre à la fois très provençal et ludique. 


Mais à toute chose il y a une fin (même les bonbons Haribo) et après être passés dans l'antre du péché (tant de friandises en un seul lieu, c'est à se damner !!!) nous avons repris notre véhicule magique pour remonter le temps bien plus loin encore, celui de l'époque gallo-romaine.

Nous atterrissons donc sur la rive gauche du Gard, à quelques centaines de mètres du fameux Pont du Gard. A peine avons nous tenté de nous approcher du Pont, les gardes romains nous réclament la somme de quinze sesterces en guise de laissez-passer (vous noterez que le capitalisme n'est pas une invention moderne).
Tel d'irréductibles gaulois, nous avons alors décidé de rebrousser chemin et de passer par les chemins de traverses  pour accéder au Pont par la rive droite... et c'est là, au détour d'un chemin, que nous avons découvert un édifice qui depuis a disparu de la mémoire collective : le "Pont du Gard" n'était pas LE pont du Gard... En fait, les romains avaient édifié un premier pont qui, bien qu'ambitieux, n'était pas assez grand pour le Grand César... et réclama donc la construction d'un nouveau pont qui restera pour nos contemporains LE Pont du Gard.

Ainsi à travers de petits chemins de garrigue, entre les vignes et les oliviers, nous finissons par atteindre le Pont du Gard connu de tous. 

Après cette dernière halte nous décidons de rejoindre notre première étape : Nîmes, où nous attend une chambre d'hôtel que nous n'avions pas réservé... 

irN&Bas


1 commentaire:

  1. Ben mes gourmands vous avez fait le plein de haribo.....

    Bisous de Normandy (Fred, fofie et val)

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