Après une bonne nuit dans notre suite nuptiale, nous partons le matin à la découverte de la ville de Porto qui nous a déjà donné l’eau à la bouche la veille avec une ambiance chaleureuse avec cet éclairage feutré qui donne un charme particulier à la ville.
Pour la première fois nous utilisons notre véhicule pour entamer notre parcours touristique, cela change radicalement des autres villes où nous avions fait jusque là tout à pied ou en transport et le parcours était déjà préparé à l’avance, là cette fois ce sera de l’improvisation totale.
Et puis il faut avouer que de sortir de l’hôtel avec le voiturier qui se pointe avec ta voiture devant le péron ça en jette pas mal, non ?
Bref nous arrivons au centre ville et nous commençons notre visite par la visite de la cathédrale Paço Episcopal près du fleuve avec une vue plongeante sur le pont de fer vu la veille (Ponte Dom Luis I) Après quelques photos prises de cette belle cathédrale et de quelques Azulejos qui orne cette dernière. Nous descendons près du Douro le fleuve qui traverse la ville, et nous décidons finalement d’acheter un billet pour le bus touristique qui propose une visite du «Porto historique» pour la suite de notre visite.
Après quelques stations et quelques photos prises de divers monuments et encore de jolies fontaines, nous nous arrêtons dans «la» rue commerçante de la ville à la recherche du café restaurant «Le Majestic» qui possède un charme tout particulier car il s’agit du café ou J.K Rowling (qui a vécu à Porto) a écrit son premier ouvrage de la série des Harry Potter, et une fois à l’intérieur on peu commencer à comprendre que l’écrivain est pu trouver de l’inspiration en ces lieux tellement ils sont magnifiques.
Une fois plongés dans cette univers, il était impensable de ne pas continuer ce pèlerinage à la création d’Harry Potter sans passer à la librairie Lello autre lieu d’inspiration.Après s’être un peu paumés et avoir pas mal marché nous avons obtenu, grâce à Irène, les bons renseignements pour trouver la fameuse librairie.
Et effectivement, il faut l’avouer, que ce soit de l’extérieur ou de l’intérieur cette librairie possède un charme très particulier. On comprend très vite que cette dernière est chargée d’histoire, outre le fait que d’après la personne qui nous a indiqué le chemin c’est «la meilleure bibliothèque du monde».
Une fois le pèlerinage terminé nous reprenons notre visite en Yellow bus. Après presque une heure de promenade et encore des dizaines de clichés nous terminons notre boucle en bus.Bien que non préparés, nous avions prévu d’aller dans une boutique qui fait la dégustation du fameux alcool local, le Porto, qui a la particularité d’être tenue par un vrai français bien de chez nous, et visiblement très connaisseur dudit alcool.
Mais le problème c’est que nous n’avions pas pris l’adresse avec nous et nous nous disions qu’il serait difficile de trouver la fameuse cave.Alors avec une petite pointe déception nous décidons de retrouver notre voiture et de reprendre le chemin vers l’hôtel et cela ne fait même pas 2 minutes que nous marchons et devinez, nous tombons nez à nez face à la fameuse cave, le destin était bien de notre côté.
Nous entrons donc dans la boutique et nous constatons très vite, qu’elle est bien tenue par un français, qui a été un peu désorienté par nos premiers mots en portugais. Tout ce qui vous entoure, la carte de dégustation et l’affichage sont écrit dans la langue de Molière.
Le maître des lieux vous met rapidement à l’aise et nous commençons donc notre dégustation de porto blanc (une exigence de la miss, qui même pour boire a ses petites manies) et notre hôte nous conseille et nous informe sur chaque verre.
Bref, Monsieur a très bien fait son travail car nous sortons avec trois bouteilles de sa belle cave (qui depuis on été entamées);
Après avoir fait exploser nos papilles, il est temps maintenant temps de retourner à notre hôtel non sans difficulté car l’alcool monte à la tête.
Babas
Nous sommes donc rentrés pour nous reposer de cette dégustation tout en prenant soin de faire une halte dans un restaurant indiqué par notre gentil réceptionniste qui nous a conseillé de goûter à la spécialité locale «Francesinha» (la petite française) sorte de sandwich qui n’a absolument rien de commun avec la cuisine française.
Dans une sauce à base de vin cuit, de bière, de tomates et aromates, deux énormes tranches de pain de mie contenant, dans le désordre : du jambon blanc, deux sortes de saucisses, du fromage et un steack... le tout accompagné de frites.
Il fallait le faire, nous l’avons fait, mais même si j’ai trouvé la recette sur internet je n’ai pas été fan du goût prononcé de vin de la sauce et du mélange peu orthodoxe de viandes... Babas non plus, il n’en réclamera donc pas, tant mieux !
Et voilà la fin de notre périple et de notre court séjour à Porto qui approche, nous rentrons à l’hôtel en nous promettant de revenir visiter plus longuement cette jolie ville, pour une nuit de repos avant de reprendre la route vers Bilbao.
irN
